Des déclarations préliminaires ont été faites, avant-hier, au Novotel, sur l'élection présidentielle du 16 novembre dernier.
A cette occasion, ils ont lancé un appel à la concertation et au dialogue.
La mission d'observation électorale de la SADC (SEOM) a notamment cité les questions découlant des échanges avec les parties prenantes.
La mission a noté que la question de l'éligibilité de l'ancien président à l'élection, en raison de sa nationalité, revenait régulièrement. Elle a ainsi noté qu'aucune juridiction compétente n'a résolu la question.
Elle a pris note également des préoccupations relatives au budget de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI).
Les parties prenantes estiment que cette dernière ne dispose pas de fonds suffisants pour lui permettre d'organiser des élections crédibles.
La mission a aussi noté que certaines parties prenantes craignaient qu'en raison du financement limité, la commission électorale ne dispose pas des ressources humaines adéquates et qu'elle s'appuie sur des fonctionnaires du gouvernement pour l'aider à organiser les élections.
Une telle démarche pourrait, selon les parties prenantes, compromettre l'intégrité et la crédibilité des élections.
Manque d'engouement
Quant aux observations le jour du scrutin, la mission a souligné, entre autres, que la moitié des bureaux de vote observés ont ouvert à l'heure tandis que l'autre n'a pas respecté l'heure d'ouverture.
Toujours d'après eux, 95% des bureaux de vote étaient aménagés de façon adéquate et 4% ne l'étaient pas, en raison de l'insuffisance de l'espace où, dans certains cas, deux bureaux de vote étaient logés dans une petite pièce.
« Bien que nos constatations préliminaires aient fait état d'un taux de participation relativement faible, la mission fournira un rapport final dans lequel seront présentées les données réelles sur le taux de participation », d'après eux.
Un rapport final qui sera publié dans les 30 jours suivant la déclaration préliminaire.
De son côté, la mission d'observation électorale de l'Union africaine et du COMESA de déplorer le manque d'engouement des électeurs dans la plupart des bureaux de vote observés, de nature à affecter le taux de participation.
Par ailleurs, la mission souligne l'absence dans la loi qui encadre la campagne électorale, des dispositions qui intègrent le plafonnement des dépenses, ce qui permettrait d'équilibrer les moyens mis à disposition par tous les candidats.