Alger, — Le thème général de cette année est « Promotion des droits de l'homme en Afrique :
Défis et opportunités liés à la transposition de la jurisprudence régionale et internationale des droits de l'homme au niveau des juridictions nationales ». Ce thème souligne l'importance de la cohérence et de la convergence dans l'interprétation des normes régionales et internationales des droits de l'homme au niveau national.
Le Dialogue mettra également l'accent sur le 20e anniversaire du Protocole de Maputo pour célébrer les progrès accomplis en matière de protection des droits de la femme en Afrique. Les participants au Dialogue échangeront par ailleurs sur l'importance des droits sociaux économiques et culturels ainsi que sur leur promotion et leur protection au niveau national.
NOTES POUR LES RÉDACTEURS
Le premier Dialogue judiciaire s'est tenu à Arusha en Tanzanie en novembre 2013.
La Cour a été créée en vertu de l'article premier du Protocole à la Charte africaine des droits de l'homme et des peuples portant création d'une Cour africaine des droits de l'homme et des peuples. Le Protocole a été adopté le 9 juin 1998 à Ouagadougou au Burkina Faso et est entré en vigueur le 25 janvier 2004.
La Cour a pour mandat de compléter et de renforcer les fonctions de la Commission africaine des droits de l'homme et des peuples qui est un organe quasi-judiciaire de l'Union africaine chargé d'assurer le suivi de la mise en œuvre de la Charte africaine des droits de l'homme et des peuples.
La Cour se compose de 11 juges, ressortissants des États membres de l'Union africaine, élus à titre individuel.
La Cour se réunit quatre fois par an en sessions ordinaires et peut tenir des sessions extraordinaires.