«L'efficacité, ça nous a un peu manqué quand on regarde le nombre d'occasions. Ce n'est pas un manque de motivation mais des combinaisons qu'il faut continuer à travailler. Ismail Jakobs et Krépin ont apporté beaucoup de centres mais l'adversaire a mis le pied. Il faut un peu plus de sacrifice, de mouvement pour que le centreur puisse trouver le receveur dans les meilleures conditions. Le football, c'est ça. Il faut créer des occasions mais aussi les concrétiser. Ce qui manque un peu. C'est bien de commencer par une victoire. J'espère qu'on en mettra contre le Togo. Je suis satisfait des trois points, le contenu n'a pas été mal non plus».
Arbitrage
«Je vais mesurer mes paroles avec l'arbitrage. Si je commence à parler, je risque d'être suspendu. Sur ce match-là, il doit avoir carton rouge. Sur le but de Habib Diallo, je ne crois pas qu'il y a hors-jeu. Les arbitres, on doit les aider, les accompagner. Ils sont seuls. Il est important que la CAF continue à les accompagner. J'ai mon staff, je ne suis pas seul. Les arbitres, ils sont seuls dans leurs hôtels, vestiaires. C'est compliqué. Ça doit faire partie de la réflexion de la CAF, pour voir comment améliorer. Il faut les aider, les mettre dans de bonnes conditions. Quel est le statut de l'arbitre ? Lles rémunérations ? Ce sont des choses à voir en profondeur. Rien que ces éliminatoires du Mondial, des erreurs d'arbitre, il y en a eues. Si on veut un football qui va de l'avant, on va demander au coach, aux joueurs, aux pays de se mettre à niveau mais aussi aux arbitres».
Système
«C'est notre progression. Il est important de gagner, de bien jouer aussi. Il y a une nouvelle philosophie qu'on est en train de mettre en place. Depuis le Bénin, on a changé de style. On a joué avec en 10 (Iliman Ndiaye) aujourd'hui. C'est bien d'avoir deux à trois systèmes pour ne pas permettre à l'adversaire de nous lire. J'ai vu de très bonnes choses par rapport aux consignes. Il faut qu'on continue. Le système à Lens est différent d'aujourd'hui ou de celui du match contre le Brésil. Les joueurs s'adaptent et c'est une bonne chose».
Pourcentage sur le plan technique
«Ce sont des matchs difficiles à préparer. C'est une équipe qui a perdu son entraîneur. Ils avaient l'habitude de jouer à 5 derrières. Mais on sait que Dupuis joue à 4 depuis Madagascar. Quand vous ne connaissez pas l'équipe, c'est l'inconnu, rien à voir contre les grandes équipes. En seconde période, ils sont passés à 5. Dans la globalité, c'était assez maîtrisé. Dans l'évolution du système, nous montons en puissance en expliquant aux joueurs sur le terrain et avec des vidéos. Ce qui est important est que les joueurs adhèrent. C'est quelque chose de nouveau que nous développons de mieux en mieux».
Pape Matar Sarr et Lamine Camara
«La qualité, c'est important. Mieux vaut en avoir que le contraire. Je loue la prestation de l'équipe dans son ensemble. Que ce soit Ismaïla Sarr quand il est arrivé, n'a pas joué de suite et s'est installé petit à petit. Pape Matar Sarr est là depuis un bon bout de temps. Depuis quelque temps, il s'installe. Cela coïncide avec ses performances avec Tottenham. Nous comptons sur lui. Lamine est pétri de talent. Il est capable de faire de très bonnes choses. On les encourage à avoir la tête sur les épaules et ne pas s'enflammer, continuer à travailler. Ce sont des pedigrees sûrs, des valeurs sûres et ne pas leur mettre la pression comme cela a été le cas avec leurs aînés».