Les candidats des territoires de Djugu et Irumu (turi) aux élections de décembre 2023 ont exprimé, lundi 20 novembre, leur inquiétude sur l'activisme des miliciens dans leurs fiefs.
Ils l'ont exprimé au lendemain du lancement officiel de la campagne électorale pour le scrutin du 20 décembre prochain.
Selon eux, l'insécurité les empêche, entretenue par ces hommes armés, de battre la campagne électorale dans ce coin du pays.
Ils ont fait savoir que des hommes en armes circulent librement dans plusieurs localités des territoires de Djugu et d'Irumu où ils règnent en maitres.
Candidat à la députation provinciale dans le territoire de Djugu, Roméo Bahigwa, a exprimé son inquiétude à Radio Okapi :
« On doit déployer les militaires là où il y a l'insécurité pour que les candidats puissent circuler librement ».
Au Sud du territoire d'Irumu, dans les chefferies de Walese Vonkutu et Tchabi, des rebelles ADF sont très actifs et l'errance des mai-mai de Tchini ya Tuna et Mazembe empêche aussi les candidats d'aller battre campagne dans ces entités.
Parmi eux, Christophe Munyaderu en course à la députation provinciale qui demande aux autorités provinciales de renforcer les dispositifs sécuritaires.
Pour sa part, le porte-parole de l'armée en Ituri a assuré que des dispositions ont été prises pour consolider l'accalmie enregistrée il y a plusieurs semaines dans certaines entités.