En République démocratique du Congo (RDC), plusieurs candidats à la présidentielle du 20 décembre 2023, étaient sur le terrain, en ce deuxième jour de campagne électorale. L'opposant et ancien gouverneur du Katanga, Moïse Katumbi, a tenu son premier grand meeting dans le centre-ville de Kisangani, ville du nord-est du pays.
Depuis l'aéroport de Bangoka, Moïse Katumbi a entamé une procession. Plus de 15 kilomètres parcourus jusqu'à la place de la poste où des milliers d'habitants et partisans l'attendaient.
Il a d'abord remercié ses paires candidats, Matata Mponyo, Seth Kikuni et Frank Diongo qui se sont désistés en sa faveur, ces 24 dernières heures, tout en espérant que d'autres suivront.
Moïse Katumbi n'a pas hésité à émettre des critiques contre le pouvoir de Tshisekedi, un régime, selon lui, « de promesses non tenues ». Pour l'opposant, la situation sécuritaire, économique et sociale s'est détériorée ces cinq dernières années. Il a promis d'en finir avec l'insécurité à travers le pays avec uniquement l'armée congolaise, sans intervention étrangère.
Pour finir, il a exposé une partie de son projet de gouvernance dans lequel il prévoit « un budget quinquennal de plus de 140 milliards USD avec des projets réalisables grâce à la lutte contre la corruption et la diversification de l'économie », a-t-il déclaré
Dans les prochaines étapes, l'opposant prévoit de se rendre dans d'autres villes du nord-est pour solliciter le vote des Congolais.
Le président sortant Félix Tshisekedi était, lui, dans le Kongo-Central à Moanda et Boma. Le député Delly Sesanga était toujours à Kenge, dans le Kwango, alors que l'opposant et candidat malheureux de 2018, Martin Fayulu, poursuit sa tournée du Kwilu, la province voisine, avec une étape à Bagata.