Jean-Claude Baende Etafe Eliko se porte candidat à la présidentielle du 20 décembre comme indépendant. Sur la liste officielle des candidats, il figure au numéro 6.
Parcours
Né à Basankusu (Equateur) le 24 mai 1963, Jean-Claude Baende a fait ses études primaires et secondaires dans les écoles des missionnaires catholiques.
De 1982 à 1990, il reçoit une formation en Philosophie et Théologie dans les séminaires en RDC.
En novembre 1990, il est ordonné prêtre.
De 1994 à 2001, il poursuit ses études universitaires en Belgique et obtient les diplômes de licence en Sciences du Travail et en Etudes spécialisées en gestion des ressources humaines à l'Université libre de Bruxelles (UCL).
Mais, il décide de quitter le sacerdoce pour embrasser la carrière politique.
En 2004, il crée, avec un groupe d'amis, un parti politique dénommé: "Alliance des démocrates humanistes"(ADH).
En 2006, il est élu député provincial de la ville de Mbandaka (Equateur).
En 2007, il est élu vice-gouverneur de la province de l'Équateur.
De novembre 2009 à mars 2013, il exerce comme gouverneur de la même province. Entre-temps, Jean-Claude Baende est élu député national de la ville de Mbandaka aux élections de 2011.
Enfin aux élections de 2018, cet ancien prêtre est élu député provincial et national à Mbandaka.
Vision
Le candidat Baende s'est engagé à devenir Président de la République démocratique du Congo pour que ce grand pays au coeur de l'Afrique puisse « retrouver sa souveraineté et donner ainsi au peuple les meilleures conditions de vie », en appliquant une meilleure politique dans les services publics de base: santé, école, transport en commun, bref le bien-être dans une justice distributive des ressources du pays à tous les fils et filles du Congo.
L'économie congolaise devrait devenir compétitive dans une politique de coopération internationale avec les pays de grandes économies, où chaque partie devrait gagner, en termes des contrats gagnant - gagnant, estime-t-il.
Jean-Claude Baende veut faire de la lutte contre les antivaleurs telles que la corruption, les détournements des deniers publics, le tribalisme, le népotisme, les complicités dans les conflits armés, la justice à double vitesse, le non-respect des droits humains, la pauvreté et la misère, son cheval de bataille.
Il sollicite ainsi le soutien de la population « pour que nous parvenions tous ensemble à sauver le Congo et son peuple ».