Entre 15 et 20 %. C'est ce que représente la commande publique dans le Produit intérieur brut (Pib) des pays en Afrique. Un enjeu de taille, selon les membres du Réseau africain de la commande publique (Racop), pour permettre aux entreprises, locales et communautaires notamment, de participer à la création d'emplois et au rayonnement technologique afin de développer leurs pays.
Les membres dudit réseau ont clôturé la 3e édition de leur assemblée générale, mercredi 15 novembre à Abidjan (Côte d'Ivoire) avec la volonté de permettre aux entreprises locales d'avoir une part importante de la commande publique et inscrire la question de l'environnement dans les spécifications techniques des dossiers d'appel d'offre.
L'Assemblée qui a réuni près de 200 délégués, experts et partenaires institutionnels notamment la Banque mondiale, la Banque africaine de développement et la Banque islamique de développement invitait les participants à échanger sur le thème « Commande publique et développement durable ».
« En Afrique, la commande publique représente entre 15 et 20 % du Pib des pays. C'est un enjeu de taille pour permettre aux entreprises, locales et communautaires notamment, de participer à la création d'emplois et au rayonnement technologique afin de développer nos pays », rapporte l'Autorité de régulation de la commande publique du Sénégal dont le directeur général a conduit la délégation de son pays.
Pour Saer Niang cela constitue un grand défi et que « la question de l'environnement n'étant plus une question philosophique », les Etats qui sont les plus grands acheteurs, doivent « absolument réfléchir à une commande publique verte ». « Il faut que dans les normes, les spécifications techniques des dossiers d'appel d'offres, qu'on puisse avoir à l'esprit cette question de l'environnement », a expliqué le directeur général de l'Arcop.