Intervenant le vendredi 17 novembre 2023 à la Radio Okapi dans l'émission "Regard sur l'actualité", Marcel Ngoyi Ngoyi Kyengi, Editeur du journal La Prospérité, se dit optimiste quant à la tenue des élections le 20 décembre 2023, qui coïncident, justement, avec la période de l'Avent.

«Le 20 décembre coïncide avec la période de l'Avent, pour les chrétiens. La période de l'Avent, c'est celle qu'on se prépare à la naissance du christ et donc je voudrais inscrire les élections dans l'optique de cette naissance de Jésus- Christ et donc, je demeure optimiste», a-t-il déclaré.

L'Editeur du Journal La Prospérité considère qu'à cause de ce processus, "la RDC ne doit pas être brûlé ; c'est un pays qu'il faudra sauver et qu'au-delà des élections qu'on ait une alternance".

Face aux défis techniques rencontrés par la CENI, ce patron de presse considère que ces défis font partie des préalables pour la tenue de bonnes élections et que la CENI n'est pas à sa première fois d'organiser des élections. Sinon, il recommande à cette institution d'appui à la démocratie de garantir les bonnes élections en donnant à tous les candidats les mêmes chances.

« Dans le cas d'espèce, la CENI n'est pas à sa première expérience, le pays est en train de connaitre son quatrième cycle électoral depuis 2006. Si dès le départ la CENI devait avoir à déployer, à s'installer, à avoir les bureaux au premier cycle ; au quatrième cycle, la CENI a des acquis, ce qui fait qu'il faut voir tout ce qui est comme matériels techniques recyclables, que ça soit des bureaux, des kits à part le bulletin de vote, car les candidatures ne sont pas forcément les mêmes», a-t-il renchéri.

A chacun ses responsabilités

Appelant les acteurs politiques à ne pas tomber dans le piège de l'abandon suscité par la juxtaposition des conditionnalités techniques, Marcel Ngoyi demande à ce qu'on dédramatise la situation en appelant la CENI au sens élevé de responsabilité, à garantir les bonnes élections tout en multipliant les cadres de concertation avec les acteurs politiques.

De plus, l'Editeur a appelé d'un côté la CENI à la prise de conscience et de tout mettre en oeuvre pour remplir fidèlement sa mission, et de l'autre côté les acteurs politiques à ne pas s'appuyer sur la contestation mais plutôt à déployer des témoins dans les bureaux de vote pour la surveillance des élections.

Concernant les défis financiers, Marcel Ngoyi a rappelé que le président de la CENI a minimisé le fait, en déclarant que l'Etat est en train de fournir beaucoup d'efforts pour le financement effectif des élections dont le montant total de l'organisation est estimé à 1 100 000 000 USD.

Sur base de ces révélations, il est important qu'on aille aux élections et surtout de bonnes élections, a estimé l'Editeur.