Ce dialogue devrait «mener à des élections législatives et présidentielle anticipées» et sortir le pays de la crise à laquelle il fait face aujourd'hui, a déclaré Ahmed Néjib Chebbi à la conférence de presse du Front de salut national.
Le porte-parole du Front de salut national, Ahmed Nejib Chebbi, a appelé hier au boycott des élections locales et à la nécessité de privilégier le dialogue pour une issue à la crise actuelle.
Ce dialogue devrait «mener à des élections législatives et présidentielle anticipées» et sortir le pays de la crise à laquelle il fait face aujourd'hui, a-t-il déclaré à la conférence de presse du Front de salut national.
D'après Néjib Chebbi, «une nouvelle étape de transition démocratique est nécessaire en Tunisie». Et les élections locales qui auront lieu le 24 décembre prochain «ne suscitent pas l'intérêt des Tunisiens».
Et d'ajouter que ces élections «ne répondent pas aux standards internationaux en matière de démocratie».
Pour lui, les élections locales «ne font pas partie actuellement des priorités des Tunisiens vu qu'ils sont profondément préoccupés par la situation inhumaine à Gaza».
De plus, a-t-il ajouté, «la majorité des Tunisiens n'adhère pas au projet politique du Président Kaïs Saïed. En témoigne le faible taux de participation des Tunisiens au référendum sur la Constitution, aux consultations nationales et aux dernières élections législatives».
