Le Fonsis (Fonds souverain d'investissement stratégique du Sénégal) a organisé hier, lundi 20 novembre, à Dakar, une cérémonie marquant le passage à l'échelle de l'initiative We ! Fund (Women Economic Empowerment Fund ou Fonds d'autonomisation économique des femmes). Il s'agit de la mise en place d'un second fonds d'une taille cible de 10 milliards de francs CFA dénommé We ! Fund 2, après avoir bouclé la période d'investissement de sa phase pilote d'un montant de 1 milliard de francs CFA. La cérémonie a été présidée par le secrétaire général du ministère de l'Economie, du Plan et de la Coopération, Allé Nar Diop et du directeur général du Fonsis, Abdoulaye Diouf Sarr.
Dans un document remis à la presse, ils ont procédé à la présentation de We ! Fund. «We ! Fund est un fonds de capitale investissement sénégalais dédié spécifiquement aux projets et entreprises présentant un impact positif sur l'autonomie économique des femmes. Ayant démarré avec un capital initial de 10 milliards de francs CFA, entièrement investi, le We ! Fund opère sa mise à l'échelle avec un déploiement d'un second fonds We ! Fund 2 d'une taille cible de 10 milliards, pour amplifier sa contribution de la résolution de l'épineuse problématique de l'accès des PME aux financements», affirme-t-il.
Pour Allé Nar Diop, le FONSIS est une nécessité pour le pays. «Notre pays a plus que jamais besoin d'un levier comme le Fonsis pour accélérer le processus de transformation de nos PME en futur champions nationaux, à travers des instruments de financements de plus en plus innovants et mieux adaptés aux réalités locales», confie-t-il.
Le Directeur général du Fonsis, Abdoulaye Diouf Sarr, rajoute en affirmant que «dans le cadre de la phase pilote, 4 PME dont 3 dirigées par des femmes ont été financées à travers des prises de participation minoritaires. Les investissements réalisés ont permis la création ou le maintien de 309 emplois directs, dont 194 emplois féminins, démontrant ainsi l'effet concret de notre engagement en faveur de l'égalité des sexes. De même, les sommes investis dans les PME bénéficiaires ont permis en effet de levier c'est-à-dire chaque franc investi a permis de lever 2 francs du secteur privé», a-t-il dit, pour conclure.