Candidat au scrutin présidentiel, le prix Nobel de la paix va maintenant se déployer dans le pays pour vulgariser les « douze piliers » de son offre politique et son plan de paix. Rien n'est simple dans cet exercice dans un contexte ou l'opposition a du mal à se trouver un candidat commun. Alors que Moise Katumbi a reçu le soutien de trois candidats dont celui de Matata Ponyo, tous les regards sont tournés vers d'autres poids lourds de l'opposition, dont Denis Mukwege.
Denis Mukwege ne prévoit pas de se retirer de la course présidentielle. Bien qu'il soit ouvert aux discussions pour une candidature commune, il espère être le choix privilégié par ses collègues de l'opposition. Néanmoins, il se montre prudent et garde toutes les options ouvertes.
Regrets
Le statut de prix Nobel de Denis Mukwege est mise à l'épreuve par les agissements de ses homologues de l'opposition, concède un de ses proches. Certains parmi ses collaborateurs regrettent même leur participation aux discussions de Pretoria, exprimant leur mécontentement quant au déroulement des travaux et aux conclusions.
Initialement, il était convenu que les candidats poursuivraient les échanges au niveau national concernant une éventuelle candidature commune. Cependant, cette possibilité s'éloigne davantage suite au ralliement unilatéral de certains signataires, tels que Matata Ponyo à la candidature de Moise Katumbi. « C'est une course pour la présidence, il n'y a pas de cadeau à attendre », confie un candidat, soulignant la compétition acharnée entre les prétendants.
Obstacles
Cependant, Denis Mukwege maintient des liens amicaux avec Martin Fayulu. Les deux hommes s'apprécient et ne le cachent pas. Mais la question demeure : cette amitié est-elle suffisante pour présenter un projet commun ? En ce sens, les rapprochements avec Moise Katumbi semblent rencontrer des obstacles. Malgré les changements de ces derniers jours, tous affirment que toutes les possibilités restent sur la table, laissant ainsi planer un certain suspense quant à l'évolution de la situation.
