Pour sortir les PME des soucis qu'elles rencontrent en matière de financement, la Direction des Petites et Moyennes entreprises (PME) et en partenariat avec la coopération allemande, a organisé hier, mardi 21 novembre, un atelier de renforcement de la communication sur le dispositif de soutien au financement des PME.
Sohïbou Ndao, Directeur de l'intermédiation à l'ADEPME revient sur l'objectif principal de ce dispositif. «L'atelier d'aujourd'hui est organisé dans le cadre des dispositifs de promotion du financement des PME, qui a été mise en place par le Banque centrale.
Les PME avaient du mal à accéder aux financements surtout parce qu'elles avaient beaucoup de difficultés à donner aux banques une information qui permettrait à la banque de décider ; d'où l'idée de la mise en place ce dispositif.
La SAE (Structure d'Appuie et d'Encadrement) est chargé d'aider et d'accompagner les PME, le besoin de dynamiser la communication pour que les PME puissent avoir connaissance et savoir par quel moyen elles peuvent passer à ce dispositif», a-t-il confié.
Avant d'ajouter que des stratégies de communication seront aussi le maître mot de cette rencontre. «C'est l'un des objectifs de cet atelier», qui a réuni «acteur clé de ce dispositif, le SAE, la Banque centrale mais également tout ce qui accompagne la GIZ pour que nous puissions discuter ensemble pour voir par quel moyen passer pour améliorer la communication de ce dispositif.
Beaucoup d'idées ont été émises, comme ce qu'on avait fait dans le cadre du consommer locale, le forum de la PME etc. Nous espérons sortir de cet atelier avec des idées plus claires sur comment communiquer davantage sur le dispositif et faire en sorte que les PME puissent se l'approprier».
LA BANQUE CENTRALE LISTE LES CONDITIONS D'ACCES
S'agissant des conditions d'accès, précise-t-il, «c'est la banque centrale qui les a déjà listé : il faut être PME c'est-à-dire un entreprise qui a un chiffre d'affaire inférieure à 1 milliards ; il faut que si la PME existe, qu'elle ait des états financiers et que ces derniers donnent les moyens qui les certifie c'est-à-dire une information financière fiable ; il faut que l'entreprise se fasse accompagner par un SAE ; il faut que le projet que la PME porte ne dépasse pas 300 millions. Si c'est une entreprise qui se crée, il faut, dans son dossier, qu'elle puisse présenter aussi un plan de trésorerie qui soit équilibré».