Afrique de l'Est: L'interpellation du CCOC à propos de la LFI 2024

La course contre la montre effectuée par la CENI pour publier les résultats provisoires du premier tour de l'élection présidentielle le 24 novembre continue.

Il ne reste plus, en effet, que deux jours pour réussir ce pari.

Les autorités semblent confiantes dans la manière dont la commission mène à bien cette tâche.

L'avenir du pays est suspendu à cette date qui va permettre de savoir si un deuxième tour sera nécessaire ou non.

Mais cela ne devrait pas empêcher l'État d'assurer le bon fonctionnement de la vie parlementaire.

C'est pour cette raison que le CCOC l'interpelle à propos du projet de loi des finances (PLF) 2024 qui devrait être examiné durant la présente session parlementaire.

L'interpellation du CCOC à propos de la LFI 2024

La session parlementaire a été certes suspendue à la demande d'une majorité de députés, désireux selon leur dire de faire la propagande de leur candidat à l'élection présidentielle.

Les organisations de la société civile qui suivent de près les affaires nationales ont cependant espéré que, malgré cela, le projet de loi des Finances 2024 serait à la disposition des intéressés au plus tard le 31 octobre.

Le CCOC qui participe à l'éducation des citoyens examine toujours avec attention les différentes LFI et fait toujours des remarques pertinentes sur ses différents articles.

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Les échéances électorales ne doivent pas empêcher l'État de veiller au bon fonctionnement de la vie parlementaire.

Le projet de loi n'est pas parvenu aux mains des élus et le CCOC interpelle vigoureusement le pouvoir qui semble ignorer totalement ce devoir qui lui incombe.

Il affirme avec des mots bien sentis dans un communiqué que : « pour la septième fois consécutive, les organisations de la société civile sont dans l'obligation d'interpeller une nouvelle fois le gouvernement sur le retard du dépôt du projet de Loi des finances (PLF) 2024. Il aurait dû être déposé au plus tard le 31 octobre. Il n'est toujours ni disponible ni accessible à trois semaines de la fin de la session parlementaire. Nous comprenons certes les éventuelles contraintes liées aux élections, mais la vie de la Nation doit continuer et chacun doit assumer ses responsabilités pour que la crise dans laquelle nous sommes ne soit pas encore plus profonde....... »

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