L'Organisation non gouvernementale dénommée « Azur développement » a présenté, le 18 novembre, les résultats à mi-parcours du projet sur la « protection des femmes et des filles contre les violences basées sur le genre », réalisés dans quelques départements du Congo.
Les résultats ont été exposés lors de la réunion tenue par l'association avec les responsables de sociétés civiles, des administrations publiques et des leaders communautaires.
Le projet subventionné par l'Union européenne a concerné les départements de Brazzaville, de la Bouenza et de Pointe-Noire pour une durée de trois ans.
L'objectif était de mobiliser les parties prenantes à prévenir les violences faites aux femmes et filles. Il s'agit également d'améliorer l'accès à cette couche victime des violences aux services multisectoriels de prise en charge à travers le renforcement des guichets uniques d'assistance.
Le projet a sensibilisé 4 000 filles, 3500 femmes, 2000 garçons et 1500 hommes, notamment dans les établissements scolaires, les marchés, quartiers et centres de santé en collaboration avec des leaders communautaires. « L'atteinte de ces résultats n'aurait pas été possible sans le recours de différentes parties prenantes directement ou indirectement dans la réalisation des activités », a-t-elle souligné. Les parties prenantes ont été édifiées à cette occasion sur les difficultés rencontrées lors de la réalisation du projet.
A cet effet, l'association a souligné les pistes de solution identifiées, la prise en charge juridique des femmes et enfants victimes de violences ainsi que la prise en charge psychologique.