Les effigiés et effets de certains candidats aux élections ont été déchirés, mardi 21 novembre, dans les territoires de Kabare, Mwenga et Kalehe (Sud-Kivu).
La société civile provinciale regrette que ces incidents se soient produits trois jours seulement après le début de la campagne électorale pour les scrutins de décembre 2023.
Cette structure citoyenne affirme avoir enregistré des cas de menace dans le territoire de Kabare.
Ensuite dans le territoire de Mwenga et Kalehe, où les effigies de certains candidats et autres effets sont déchirés et sabotés à certains endroits.
« Nous venons d'être alertés par certains candidats, et nous-mêmes nous avons vu qu'il y a des personnes de mauvaise volonté qui commencent à enlever ou déchirer les effigies des autres candidats. Nous voulons ainsi appeler les candidats à éduquer leurs membres sympathisants car nous devons aller aux élections d'une manière libre, démocratique et apaisée. Il y a la vie après les élections et nous nous avons besoin de la paix après ces élections », a indiqué un cadre de la société civile du Sud-Kivu.
Pour sa part, la police nationale congolaise, basée au du Sud-Kivu a assuré travailler avec professionnalisme pour mieux sécuriser le processus électoral en cours.
« Nous allons agir avec professionnalisme pour la sécurisation de tous les acteurs au processus, des candidats, des électeurs, des bureaux et sites, des centres de compilation des résultats. Donc c'est un travail énorme qui est assigné à la police », a souligné le commissaire provincial de la PNC au Sud-Kivu, Roger Isiyo.
La loi électorale interdit des cas de dérapages, d'intolérance et d'incitation à la violence tout au long de la campagne électorale.