INDRI (Initiative pour le développement, la Restauration écologique et l'Innovation), a mesuré, mardi dernier, une concentration des particules fines (PM 2,5) de 450 µg/m3.

Cela représente 30 fois le seuil établi par l'Organisation mondiale de la santé (OMS) qui est de 15µg/m3 sur 24h.

Ce même jour, à 23h, le chiffre était encore de 200µg/m3, soit 13 fois la norme, indique INDRI, tout en avançant que les causes de ces niveaux de pollution élevés sont principalement les feux de brousse localisés dans les zones autour de la capitale et dont les fumées parviennent jusque dans la ville.

A ces feux de brousse vient s'ajouter la pollution chronique, liée cette fois à la circulation, aux brûlis de déchets, aux briqueteries, aux usines, etc...

Une situation chronique nécessitant une action urgente. Interpelant les autorités, le mouvement souligne la nécessité d'analyser et de réduire la réduction des causes de cette pollution.

« En cas de pic de pollution, en informer la population et mettre en pause les activités sportives en milieu scolaire.INDRI de souligner que les particules PM 2,5 peuvent pénétrer profondément dans nos poumons et dans la circulation sanguine, et pourraient être à l'origine de maladies respiratoires chroniques, des maladies cardiaques et d'AVC.

Elles pourraient également affecter le développement des poumons des enfants et avoir une incidence que les grossesses.