Près d'une centaine de représentants de la Banque africaine de développement (BAD) et des ministères, ainsi que des banques centrales des 54 pays membres, se sont rassemblés à Abidjan en Côte d'Ivoire, la semaine dernière.
Selon l'institution financière, l'objectif principal était de valider un cadre de collaboration visant à renforcer les liens entre la BAD et ses membres pour faciliter la réalisation des programmes et projets de développement inclusif.
Swazi Tshabalala, vice-présidente principale de la BAD, a soutenu l'importance cruciale de ce cadre dans son discours d'ouverture, soulignant son rôle pour mieux servir les pays africains en répondant à leurs besoins de développement. Vincent O.
Nmehielle, secrétaire général du Groupe de la BAD, a également mis en avant cette collaboration, notant qu'elle renforcerait les relations et favoriserait le partage de connaissances entre les directeurs de protocole et les points focaux de la Banque.
Coordination
Le cadre de collaboration se concentre sur l'application des accords bilatéraux, abordant les statuts, les privilèges, les immunités et les exemptions pour la BAD et son personnel.
La création d'un réseau entre les points focaux et les directeurs de protocole permettra d'améliorer la communication et la compréhension mutuelle, facilitant ainsi une meilleure interaction avec la Banque.
Tshabalala est confiante quant au rôle de ce réseau dans la coordination des événements et activités entre les ministères des pays membres et la BAD, bien que des difficultés persistent dans certains pays hôtes en termes d'application des accords de siège.
Pour remédier à cela, la BAD a annoncé la création d'une plateforme numérique sécurisée pour renforcer la communication et la collaboration.
Cette validation du cadre de collaboration marque un pas significatif vers une coopération renforcée, essentielle pour la réalisation de projets cruciaux pour le bien-être des populations des pays membres de cette institution financière.