Mise en place en avril 2022, l'équipe de facilitation chargée de résoudre la crise qui sévit au sein de l'Union des démocrates humanistes yuki (UDH-Yuki) a animé, le 22 novembre à Brazzaville, une conférence de presse au cours de laquelle elle a appelé à la tenue d'un congrès inclusif.
Au cours des échanges, les facilitateurs, Michel Mampouya et Robert Ludovic Miyouna, ont reconnu que le parti traverse une crise réelle. « C'est pour cela que le parti n'est pas parvenu à se regrouper autour d'un dirigeant principal alors que cette question aurait pu être réglée si les membres du bureau politique avaient tous un amour réel pour l'UDH-Yuki », a souligné Robert Ludovic Miyouna.
« Je crois que lorsqu'on aime son parti on est prêt à faire des concessions pour que les difficultés puissent être aplanies », a-t-il ajouté.
Dans sa mission, la facilitation a eu l'impression que beaucoup de leaders n'entretiennent que des ambitions personnelles au détriment de l'organisation. « C'est pour cela que beaucoup d'entre eux sont prêts à la laisser mourir», a-t-il renchéri.
Pour la facilitation, il y a aujourd'hui au sein de cette formation un camp qui empêche de mener à bien ce travail. « Vous voyez bien qu'on ne pourra pas sortir de la crise ; mais nous ne désespérons pas. Nous n'allons pas baisser les bras. », a déclaré Michel Mampouya.
Il a, en outre, signifié que la facilitation a fait de Pascal Ngouanou vice-président parce que le mandat du bureau était arrivé à son terme. « Nous leur avons conféré une certaine légitimité à travers un code de bonne conduite. Si l'on s'attache à l'application de ce code, on va sortir de la crise ».
Cependant, le vrai problème, a-t-il ajouté, c'est qu'au niveau du bureau politique il y a des candidats qui ne veulent pas que les autres postulent à cette instance dirigeante.