Le commissaire provincial de la police nationale au Haut-Katanga a lancé, jeudi 23 novembre, une mise en garde contre les auteurs des actes de sabotage de la campagne des candidats aux élections à venir.
Le porte-parole de la police provinciale, major Charles-Esperanto Bili Luamba l'a affirmé dans un message diffusé à Radio Okapi :
« Il est formellement interdit de se livrer à l'arrachage des effigies. Les cortèges de propagandistes s'abstiendront de porter préjudices, en caillassant leurs véhicules, en détruisant leurs biens et en provoquant la pollution sonore la nuit et en tenant des propos séparatistes. Quiconque qui sera rendu coupable des faits énumérés ci-haut sera interpellé et déféré devant la justice pour répondre de ses actes ».
Des cas d'intolérance politique sont enregistrés aussi bien à Lubumbashi, à Likasi, Kasumbalesa et autres.
Les candidats victimes s'en plaignent comme témoignage de Monique Kabedi, candidate pour la ville de Lubumbashi :
« Nous déplorons le fait que nos affiches placées sur différents, on les retrouve déchirées alors qu'on a eu à dépenser beaucoup d'argent pour avoir ces affiches. Notre mobilisateur a été agressé, on lui a arraché le mégaphone es polos... »
Ces actes de sabotage interviennent quatre jours après le lancement de la campagne électorale a travers le pays.