Après la dissolution, le 21 novembre dernier de l'ancienne équipe de la section de la Confédération syndicale des travailleurs du Congo (CSTC) au sein de la Direction générale des institutions financières nationales (DGIFN), les membres de la Fédération nationale des travailleurs des régies financières (Fénatref) ont mis en place, le 23 novembre, un nouveau bureau qui défendra les intérêts des agents de cette structure.
Selon le secrétaire général de la Fénatref, chargé de la mobilisation, Euloge Mboussa, les membres de l'ancien bureau se sont affichés par des actes qui ne cadrent pas avec les normes. Il estime que ces derniers ont d'autres agendas et ne respectent pas la Fédération et la Confédération.
Les agents de la DGIFN qui souhaitent garantir le bon fonctionnement de cette structure tout en respectant leur condition de travail ont ainsi voté, de façon unanime, le 23 novembre, les collègues qui les représenteront désormais à travers la section CSTC.
Les membres de la Fénatref ont rappelé que sur instruction de la Fédération, des négociations ont été menées mais sans suite favorable. D'où la nécessité de la dissolution de l'ancien bureau et la mise en place d'une nouvelle équipe dirigeante de la section SCTC-DGIFN.
Au terme de l'élection, c'est Rove Akouala Oviebo qui a été élu comme secrétaire général chargé de la juridiction et des conflits du travail. Il sera secondé par Paul Fabien Okana comme secrétaire général chargé de l'organisation et des élections professionnelles. Pour leur part, Clarisse Ingoba, Constance Madio et Abdal Angor évolueront dans ce nouveau bureau respectivement comme chargés des affaires sociales, des finances et de l'administration.
Lenine Dimi occupe le poste de sécretaire chargé des droits humains et Jerôme Atipo de responsable de la formation syndicale. La communication a été confiée à Anicet Mombondet Etsouaka tandis que Van Guelor Okombi s'occupera de la culture et des sports.
Ce nouveau bureau souhaite collaborer avec la direction générale afin de garantir les intérêts des agents et le bon fonctionnement de la DGIFN.
