Une situation alarmante secoue actuellement le Port de Kribi alors que 2000 tonnes de riz, suspectées d'être dangereuses pour la santé publique, sont activement recherchées sur le territoire. Ce lot de riz aurait déjà causé la mort de consommateurs en République Démocratique du Congo (RDC). Malgré ces antécédents tragiques, 2000 tonnes sur un total de 10 000 transportées par le bateau ont été déchargées au Cameroun.
Le Préfet de l'Océan a sonné l'alerte face à cette situation critique et a vivement interpellé la police phytosanitaire du port de Kribi, exigeant des explications détaillées. Il est perplexe quant aux circonstances entourant l'inspection phytosanitaire de la cargaison déchargée. Il a soulevé le fait que les procès-verbaux d'inspection ont été curieusement signés les 8 et 9 novembre, alors que le navire n'a accosté qu'à partir du 12 novembre.
Cette apparente discordance dans les dates soulève des inquiétudes sérieuses quant à la véracité des procédures d'inspection et soulève des questions sur l'intégrité du processus de contrôle des cargaisons au Port de Kribi. Le Préfet insiste désormais sur la nécessité absolue de connaître la destination prévue pour ce riz, initialement destiné aux régions septentrionales du Cameroun.
Cette situation met en lumière les risques potentiels encourus par la population en raison de pratiques d'importation peu scrupuleuses. La sécurité alimentaire est une préoccupation majeure, et la circulation de denrées potentiellement dangereuses représente une menace grave pour la santé publique.
Les autorités compétentes sont désormais sous pression pour diligenter une enquête approfondie afin d'éclaircir ces circonstances douteuses. La transparence et la rigueur dans les procédures d'importation et d'inspection des produits alimentaires sont essentielles pour garantir la santé et le bien-être des citoyens.
En attendant les résultats de l'enquête, il est impératif d'alerter la population sur ce riz potentiellement dangereux, de suspendre sa distribution et de prendre des mesures préventives pour éviter tout risque pour la santé publique.
Cette affaire soulève des questions cruciales sur les failles potentielles dans les contrôles aux frontières et appelle à une révision minutieuse des protocoles d'inspection des produits alimentaires importés, mettant ainsi en évidence l'urgence d'une réforme dans le processus d'importation pour assurer la sécurité alimentaire et la santé publique.