Après la formation des Secrétaire généraux de ministères et des Directeurs généraux, le mardi 21 novembre 2023, c'est au tour des journalistes d'être conviés à un atelier de formation hier, mercredi 22 novembre, sur la nouvelle terminologie de lutte contre le changement climatique, la «Taxonomie verte». L'objectif est d'amener les journalistes à comprendre les enjeux d'une taxonomie verte et ses avantages dans un contexte de changement climatique et de mobilisation des financements verts.
Le projet et ses enjeux expliqués aux journalistes. L'objectif global de ces sessions est d'accroitre la compréhension des processus de développement de la taxonomie pour les membres pressentis, pour former ces différentes entités. Venue présider l'atelier de formation, le Directeur des Financements verts et des Partenariats au ministère de l'Environnement, du Développement durable et de la transition écologique, Zoubeirou Gueye, a expliqué l'intérêt de la formation des professionnels des médias.
«Aujourd'hui, on avait convié les journalistes à une formation sur la taxonomie verte, sur l'appui de la Coopération allemande, avec Access de GIZ. Donc, nous voulons mettre sur place au Sénégal, on veut élaborer une taxonomie verte dans notre pays. Pourquoi ? Parce que c'est une nouvelle terminologie pour le changement climatique. Raison pour laquelle, nous avions convié les journalistes, qui sont les acteurs clés pour mieux vulgariser cet outil-là dans notre pays. Ceci, il faudrait préciser, a commencé depuis le mardi 21 novembre par la formation de haut niveau destiné aux Secrétaires généraux de ministères et les Directeurs généraux, qui ont eu à être formés», a-t-il indiqué, relevant que ce processus va continuer demain et après-demain, avec les autres techniciens des autres secteurs.
Revenant sur la terminologie de la taxonomie verte, le Directeur des Financements verts et des Partenariats du ministère de l'Environnement confie «justement que la taxonomie est une appellation nouvelle dans le cadre de la lutte contre le changement climatique, qui sémantiquement parlant, signifie la classification de toutes les activités économiques ayant une durabilité ou un intérêt pour l'environnement», a-t-il expliqué.
Par ailleurs, Zoubeirou Gueye ajoute que «cet outil permettra par exemple à tous les acteurs de pouvoir s'accorder sur des terminologies, de pourvoir s'accorder sur des processus en vue de lever des investissements. Donc, nous sommes sur la première phase qui va se dérouler sur dix (10) mois. Parce qu'une taxonomie ne se crée du jour au lendemain. C'est tout un processus qui est là et cette première phase va durer huit (8) mois. Et à l'issu de ces huit (8) mois, avec nos consultants, avec nos partenaires de la GIZ donc, on va juger de l'opportunité de continuer ce processus qui se fera naturellement».
Il s'agira de savoir quel serait l'impact de cet outil pour un pays comme le Sénégal. M Gueye, poursuivant son propos, note : «puisque c'est une première en Afrique occidental que le Sénégal puisse se doter de cet outil-là et que les gens puissent s'accorder sur des terminologies afin de capter l'investissement vert».
Concernant la lutte contre le changement climatique, M. Guèye lancera : «sur le plan mondial, le Sénégal est en train de s'activer et il y a un Fonds mondial pour répondre aux changements climatiques. A ce niveau-là, au niveau national, cela permettra de sensibiliser, de capter l'investissement privé pour lutter contre les changements climatiques au Sénégal».