Trois jours après l'incident sanglant qui a eu lieu à Andohan'i Mandroseza, la confusion règne toujours à propos de cette affaire qui revêt certainement des dessous insoupçonnés. Les explications fournies par les forces de gendarmerie se limitent au fait qu'elles ont abattu des bandits notoires et qu'ils avaient déjà été repérés et suivis.
On n'en saura peut-être pas plus car on a l'impression qu'un voile opaque est jeté sur cette affaire.
Une affaire dont on ne connaîtra pas les tenants et les aboutissants
Beaucoup de supputations ont été faites sur les réseaux sociaux et certains internautes ont fait part de la manière dont ils voyaient le déroulement de cette affaire. Mais les seules informations officielles que l'on a eues indiquent que l'un des hommes abattus est un ancien cadre supérieur de l'INSTAT et que le 4x4 utilisé était un véhicule de cet organisme. Son Directeur général a affirmé que l'État n'était nullement responsable de l'acte de ce dernier.
Des rumeurs malveillantes ont également couru à propos de la présidente de l'Assemblée nationale forçant ses proches à les démentir avec véhémence. Des révélations ont également été faites par une opposante farouche du régime, mais elles peuvent éclairer sous un autre jour, ce qui n'est pas qu'un banal fait divers.
Elles ne vont pas pour le moment prêter à conséquence car elles ne sont étayées par aucune preuve.
Mais dans le contexte actuel, elles vont certainement troubler l'opinion qui n'a reçu aucune explication crédible de la part des autorités. Elle a l'impression que cette affaire comme beaucoup d'autres auparavant seront très vite enterrées et que l'on ne saura jamais ce qui s'est vraiment passé.
Certains organes de presse ont peut-être effleuré la vérité, mais ils laissent les citoyens sur leur faim. Comme souvent, une information chasse l'autre, ce sont maintenant les résultats de l'élection présidentielle qui vont attirer l'attention de tout le monde à partir d'aujourd'hui.