Le pont Kalimabenge à Uvira (Sud-Kivu) est menacé, depuis jeudi 23 novembre, d'effondrement à la suite de fortes pluies qui se sont abattues sur cette ville.
Une autre partie de la semelle de cet ouvrage s'est affaissée, rendant ainsi le trafic très difficile à cet endroit de la route nationale numéro cinq.
Assistants impuissants, jeudi matin sous une pluie fine, à la menace de destruction du pont Kalimabenge, de nombreux habitants se posaient la question sur la date du démarrage des travaux de bitumage de l'artère principale de la ville.
Ces travaux avaient été annoncés par le ministre national des Infrastructures et travaux publics, en octobre dernier, lors de son passage à Uvira.
De nombreux habitants d'Uvira ont souhaité voir les travaux de remblai en cours finir par le bitumage tel que promis récemment par le ministre d'Etat, Alexis Gisaro, à Uvira.
L'équipe de l'entreprise du groupe EIS-EKA, qui avait gagné le marché de bitumage de l'artère principale de la ville d'Uvira, a rencontré, mercredi dernier, le maire de la ville d'Uvira.
Cette équipe était munie d'une autorisation de procéder au lancement de ces travaux sur l'axe Kalundu et le rond-point Kavimvira, Kalimabenge y compris.
« Dans la construction d'une route il y a la chaussée, il y a les ouvrages d'art, il y a les ponts, il y a les caniveaux donc le drainage. Tout est inclus. Il y a des ponts à refaire, il y a des ponts à réhabiliter. Tout sera fait dans le cadre de ces travaux et selon le dimensionnement requis. Nous avons déjà signé le contrat avec le gouvernement congolais. Donc, nous sommes ici pour déjà le démarrage des travaux, pour la mobilisation. C'est une chaussée que nous pouvons appeler autoroute », a expliqué le chef de projet, Marc Rugerinyange.
Entre-temps, certains habitants d'Uvira craignent que le pont Kalimabenge sur la RN5 ne s'effondre et isole la partie Sud de la ville du centre commercial de Mulongwe si rien n'est fait dans l'urgence.