Le Premier ministre Amadou BA préside ce vendredi 24 novembre 2023 un Conseil interministériel consacré à la campagne de commercialisation arachidière 2023/2024. Selon le Bureau d'information gouvernementale (Big), d'importantes mesures sont attendues à l'issue de la rencontre.
Le Big renseigne dans le sillage que l'arachide occupe l'essentiel des parcelles de cultures de rente avec près de 81% des parcelles emblavées. En termes globaux et selon les régions, indique-t-il, Kaffrine apparaît comme la première région en termes de superficies emblavées d'arachide avec environ 1/4 de la superficie totale d'arachide emblavée.
Les régions de Kolda, Kaolack, Louga et Fatick viennent ensuite avec chacune plus de 10% des superficies emblavées. Par ailleurs il est important de noter que le bassin arachidier (Kaffrine, Kaolack, Louga, Fatick, Diourbel et Thiès) occupe à lui seul plus de 2/3 (71,6%) des superficies d'arachide.
216 milliards FCFA directement injectés dans le monde rural en 2020- 2021
En 2020-2021, le Big souligne qu'alors que le Sénégal, à l'instar des autres pays du monde, était confronté à la crise de la pandémie de Covid-19, le secteur arachidier affichait des performances remarquables.
En ce sens, il renseigne que la production a été estimée à 1 797 486 tonnes. Pour la campagne de commercialisation, 721.386 tonnes ont été collectées pour une valeur de 216 milliards FCFA.
Au même moment, le Big ajoute que les exportations ont atteint 518 763 tonnes de produits pour un coût de 155 milliards de F CFA. Des résultats qui, confie la même source, avaient été fortement salués par le président de la République.
Il faut également souligner que lors de la campagne 2020-2021, la taxe effective de 30 francs sur le kilogramme d'arachide décortiqué a été appliquée. Ce qui a notamment permis au Trésor public de gagner plus de 9 milliards FCFA.
1 677 804 tonnes en 2021-2022
Estimée à 1 677 804 tonnes, la production arachidière de la campagne 2021- 2022 avait enregistré une légère baisse, par rapport à 2020-2021. Mais, globalement, elle a gardé un niveau satisfaisant avec une hausse de 18% par rapport à la moyenne des cinq dernières années.
Un léger repli lié notamment aux pertes de semis, engendrées par les pauses pluviométriques par endroits et les séquences sèches récurrentes dans certaines zones.