Le projet de budget 2024 du Ministère du Commerce, de la Consommation et des Pme est arrêté à 26 309 257 915 FCFA en autorisations d'engagement (Ae) et à 24 758 007 915 FCFA en crédits de paiement (Cp).
Abordant la question des prix des denrées de première nécessité et de la comparaison avec d'autres pays, le Ministre Abdou Karim Fofana a rappelé la conjoncture internationale difficile qui n'épargne aucun 242 Etat et impacte même notre propre production locale. Il a soutenu qu'en économie, la comparaison des périodes et des espaces géographiques est toujours de mise.
Selon M. Fofana, les efforts consentis par l'Etat ont permis d'arriver à la stabilisation des prix de certains produits, notamment ceux qui sont restés sous le régime de l'administration des prix. Sous ce rapport, il a précisé que la Côte d'Ivoire, dont on pense qu'elle consomme moins de riz, fait partie des trois pays de l'Afrique de l'Ouest les plus grands importateurs de riz avec 1,1 million de tonnes derrière le Sénégal et le Bénin qui sont respectivement à 1,3 et 1,6 million de tonnes. Il a reconnu, par ailleurs, que le prix du riz a beaucoup évolué, en indiquant qu'il était à 450 dollars la tonne entre 2022-2023 et à 640 dollars, aujourd'hui.
En outre, le ministre a précisé que le vrai combat au sujet du riz brisé ordinaire, c'est moins son prix que l'approvisionnement sur le marché international, si bien qu'il n'est pas exclu que certains pays n'arriveront pas à y accéder d'ici à la fin de l'année. Il a ajouté que, si aujourd'hui, il est possible d'avoir le kilogramme de ce riz qui est consommé par 80% des Sénégalais à 325 FCfa, à Dakar et un peu plus dans les autres régions à cause du différentiel transport, c'est parce que l'Etat a fait plus d'efforts que d'autres pays dans ce sens, tout en précisant qu'on pourrait multiplier les exemples pour d'autres produits.