«Aucune mosquée ou lieu de prière n'est hors du contrôle du ministère», a tenu à préciser le ministre des Affaires religieuses.
Et d'ajouter que 4 millions de Tunisiens accomplissent la prière du vendredi, d'où l'importance qu'il y ait un imam qui assure un prêche apaisé et non haineux.
L'Assemblée des représentants du peuple a adopté, hier, le budget du ministère des Affaires religieuses au titre de l'année 2024 avec 134 voix pour, 2 contre et 5 abstentions.
En chiffres, les crédits de paiement sont estimés à 187 millions de dinars, tandis que les fonds d'engagement s'élèvent à 135,33 millions de dinars.
Dans sa réponse aux interrogations des députés au sujet du pèlerinage, le ministre des Affaires religieuses, Brahim Chaïbi, a indiqué que l'âge avancé du pèlerin tunisien exige du ministère de fournir une équipe composée d'un staff médical et d'un guide accompagnateur, précisant que le département oeuvre, en collaboration avec toutes les parties, à réduire les frais du pèlerinage.
Il a ajouté que le fait de choisir des pèlerins volontaires pour accompagner et assister les pèlerins est une solution qui permet de réduire le nombre de guides accompagnateurs, et par conséquent, les charges financières.
Chaibi a précisé que le coût du pèlerinage est fixé par la Société des services nationaux et des résidences, notamment en termes d'hébergement.
Il a rappelé que le quota de pèlerins tunisiens s'élève à 10 982, précisant que plus de 217 mille Tunisiens sont inscrits sur la liste des candidats au pèlerinage.
Pour ce qui concerne la Omra, le ministre a indiqué que celle-ci ne relève pas des compétences du ministère des Affaires religieuses.
Ce dernier assure la coordination avec le ministère du Tourisme et établit une note d'orientation relative aux mesures d'organisation du petit pèlerinage.
S'agissant des écoles coraniques, Chaïbi a fait savoir que son département en supervise 2002 qui emploient des instituteurs qui sont, pour la plupart, diplômés de l'enseignement supérieur.
Aucune école coranique n'opère dehors du contrôle du ministère des Affaires religieuses, a-t-il détaillé.
Il a indiqué que 56 mille enfants fréquentent ces écoles sur l'ensemble du territoire.
Le ministre a, en outre, souligné que six mille mosquées et « masjids » sont sous la tutelle du ministère. «Aucune mosquée ou lieu de prière n'est hors du contrôle du ministère», a-t-il tenu à rappeler.
Et d'ajouter que 4 millions de Tunisiens accomplissent la prière du vendredi, d'où l'importance qu'il y ait un imam qui assure un prêche apaisé et non haineux.
