La célébration, ce samedi 25 novembre, de la journée internationale pour l'élimination de la violence à l'égard des femmes marque également le début de la campagne de seize jours d'activisme contre les violences basées sur le genre.
Plus de 38.000 cas ont été enregistrés en 2022 au Nord-Kivu seulement, selon le rapport 2023 de l'UNICEF. Ce document note une augmentation de 37% au cours des trois premiers mois de 2023 par rapport à la même période il y a un an.
La problématique des violences basées sur le genre en RDC ne se limite pas aux violences sexuelles.
Une autre analyse des données de l'enquête démographique et de santé (2013-2014) sur les violences domestiques, réalisée par le Centre régional de recherche et de documentation sur les femmes, le genre et la construction de la paix dans les Grands lacs, a démontré l'importance et la prévalence d'autres types de violences : violences physiques, violences émotionnelles ou psychologiques.
Et dans l'ensemble, près de la moitié soit (42,8%) de femmes congolaises avaient déclaré, en 2013, avoir subi l'un ou l'autre type.
A l'occasion de ces size jours de campagne d'activisme contre les violences basées sur le genre, ONU-Femme affirme qu'il n'y a pas d'excuse à la violence contre les femmes et les filles.
C'est pourquoi, elle demande entre autres que les organisations oeuvrant pour les droits des femmes bénéficient d'un soutien et d'investissements pour continuer de jouer un rôle essentiel dans la prévention et l'élimination des violences contre les femmes et les filles.