La campagne électorale, lancée dans la ville de Beni le dimanche 19 novembre, est une occasion pour les opérateurs économiques d'améliorer leurs chiffres d'affaires. Des affiches de différents formats envahissent les principales artères et les places publiques de la ville.
Pendant ce temps, des candidats se ruent vers des imprimeries pour déposer ou récupérer les produits devant leur permettre de bien mener leur campagne. Ce qui met certaines imprimeries sous pression parce que chaque client veut rapidement être servi.
L'imprimerie GILKIS doit répondre aux commandes des candidats qui ont attendu le dernier moment pour imprimer leurs affiches. Des travailleurs, eux, sont appelés à s'adapter à ce nouveau rythme de travail. Et ils le savent, cela ne va pas durer éternellement. D'où la nécessité de se sacrifier et tirer les bénéfices de cette opportunité électorale.
« On a senti une forte chaleur, une ébullition dans l'entreprise. La campagne pour nous est une aubaine. Parce que ça nous permet d'être mobiles dans le service. Les différents candidats qui nous arrivent, chacun avec ses besoins, nous les satisfaisons », explique Fabrice Ntrido de l'Imprimerie Girkis.
La réception de cette imprimerie ne désemplit pas. Entre ceux qui viennent retirer leurs affiches et ceux qui viennent passer les commandes, Philémon Kinzanzalo est appelé à puiser dans sa réserve de patience. Il reçoit et répond aux préoccupations de chacun selon l'ordre d'arrivée :
« Vous avez remarqué le mouvement qu'il y avait dans l'imprimerie. Beaucoup de personnes étaient là pour récupérer leurs produits et d'autres pour faire concevoir leurs projets. Tout le monde était satisfait du travail qu'on a fait en sa faveur ».
En une journée, l'imprimerie GIRKIS a imprimé près de 1500 mètres carrés des affiches sur bâche, 2000 affiches de format A4 et 1500 affiches de format A3.