Plus de 1000 ménages sont sans abri à Banalia, à 128 kilomètres au nord de Kisangani (Tshopo), après les inondations causées par la crue de la rivière Aruwimi.
La crue de la rivière Aruwimi est constatée depuis dix jours, rapporte la société civile de cette entité.
Plusieurs habitations se retrouvent sous l'eau et les personnes affectées ont dû quitter leurs habitations.
Blaise Maindo, président de la société civile, en redoute les conséquences sanitaires :
« Quand il y a des champs dans l'eau, après l'inondation, il y aura aussi d'autres problèmes qui vont surgir, entre autres, la crise alimentaire ».
Cette catastrophe survient alors que Banalia a été frappé il y a quelques semaines par une épidémie de méningite, rappelle cet acteur de la société civile.
« Il a été frappé dans les jours antérieurs par une épidémie de méningite, et aujourd'hui Banalia est encore frappé par l'inondation, ce que nous craignons ce sont les maladies d'origine hydrique... », a déploré Blaise Maindo.
Ces inondations ont affecté négativement la campagne de distribution des moustiquaires imprégnées d'insecticide et celle de la lutte contre la poliomyélite.
L'administrateur du territoire de Banalia, Gilbert Akpamba lance un appel à aux organisations caritatives pour une assistance :
« Même les distributeurs ont difficile à faire le marquage, et les ménages qui devaient bénéficier de leurs moustiquaires ne se retrouvent plus là où ils devraient être pour la distribution des moustiquaires. Que ceux qui interviennent dans le domaine sanitaire ne puissent pas tarder à faire le lobbying pour protéger la population de cette entité ».
Neuf autres villages sur les axes Banalia-Panga, Banalia-Kisangani et Banalia-Mara sont également victimes de ces inondations.