Le gouvernement congolais et le Fonds des Nations unies pour l'enfance (Unicef) ont lancé en 2022 un programme dénommé « Mavimpi ya Mboté » autrement dit « la bonne santé », destiné à corriger les faiblesses des Centres de santé intégré (CSI) en matière de lutte contre la mortalité infanto-maternelle. Samedi 25 novembre, ils ont fait le point et remis un certificat à un CSI qui s'est illustré à propos à Pointe-Noire, la capitale économique.
Point de consultations préscolaires du CSI de Loandjili dans le quatrième arrondissement de Pointe-Noire. Ces nourrissons en pleurs reçoivent un vaccin ou se font peser. Dans ce centre, depuis cinq ans, aucun décès n'a été enregistré, ni du côté des mères, ni au niveau des nouveaux-nés. Un progrès permis grâce au projet « Mavimpi ya Mboté ». Ce centre s'est donc fait délivrer un certificat pour avoir atteint plus de 80% de performances de qualité des soins de santé maternels néonatals et infantiles.
« Pour moi, je peux dire que ce n'est pas une surprise. J'ai mérité ce certificat. Je peux dire qu'en 2024 on doit poursuivre (le travail) pour atteindre 100% de performances », se réjouit Mouko Nzama, la première responsable du CSI de Loandjili.
Des progrès permis grâce à un meilleur contrôle de la santé des nouveaux-nés, ainsi qu'un meilleur assainissement de l'environnement. Mais pour Chantal Umutoni, représentante de l'Unicef au Congo, il reste encore de nombreux efforts à fournir. « Vous savez que le Congo a fait beaucoup de progrès dans la réduction de mortalité des enfants. Mais, c'est qu'on a remarqué c'est que dans la mortalité néo-natale des enfants de moins de 28 jours, la mortalité ne diminue pas comme il faudrait », fait-elle remarquer.
Le projet Mavimpi ya Mboté est axé sur la lutte contre la mortalité néo-natale. Le Congo affiche un taux de mortalité néo-maternelle de 47% pour 1000 naissances vivantes, en dessous de la moyenne de la sous-région.