La Haute autorité pour la bonne gouvernance (Habg) et ses partenaires sont réunis, depuis le 22 novembre, à l'hôtel Les Parlementaires de Yamoussoukro, à l'effet de valider un guide des actes de corruption et des infractions assimilées.
En effet, au regard des défis à relever dans le cadre de la prévention et de la lutte contre la corruption et les infractions assimilées, mais aussi dans la perspective de mener à bien ses missions, la Habg a décidé de se doter d'outils de référence tant pour le recueil des informations que pour la conduite des enquêtes ouvertes par son conseil.
C'est pourquoi, avec l'appui de l'Agence allemande pour la coopération au développement (Giz), la Habg vient d'élaborer un projet de guide d'identification des actes de corruption et des infractions assimilées, afin de renforcer les capacités de son personnel et des autres acteurs impliqués dans la lutte contre ce fléau.
Les acteurs de la chaîne pénale de répression de la corruption, à savoir les magistrats du pôle pénal économique et financier, mais aussi des enseignants chercheurs des universités de Bouaké et d'Abidjan, des officiers de police judiciaire et de la police nationale, de la gendarmerie.
Ainsi que ceux de la cellule nationale de traitement des informations financières, de l'inspection générale des services judiciaires et pénitentiaires et de l'inspection générale des finances prennent part à cet atelier.
Cette rencontre s'inscrit, selon Oumar Doh Diamouténé, secrétaire général par intérim de la Habg qui représentait le président de l'institution, dans le cadre du plan stratégique 2021-2023. Qui vise à renforcer la répression des actes de corruption et des infractions assimilées, à travers le renforcement du dispositif interne de la Habg et de sa collaboration avec les autres structures nationales, en matière de détection et de poursuites des actes de corruption et des infractions assimilées.
«La lutte contre la corruption et les infractions assimilées, étant multiforme et multisectorielle, nécessite, pour être efficace, des compétences nombreuses et variées qui ne peuvent être l'apanage d'une seule entité», a relevé Oumar Doh Diamouténé, avant d'inviter les participants à des échanges constructifs, en vue d'une harmonisation de la compréhension des éléments constitutifs desdites infractions aussi bien au stade de l'enquête, de la poursuite, de l'instruction que du jugement.