Marie-Josée Ifoku, candidate indépendante à la présidentielle du 20 décembre 2023, s'engage à « instaurer une nouvelle ère de gouvernance basée sur des principes républicains ». Elle porte le numéro 9.
Parcours
Née le 6 février 1965 à Kinshasa, Marie-Josée Ifoku a passé une partie de son enfance entre la Hollande et la Belgique, avant de terminer ses études secondaires au lycée Kabambare de Kinshasa. Ensuite, elle poursuit en France ses études universitaires en Pouvoir Administration et Échange (PAE) à Paris 8. Plus tard, à l'Université du Québec à Hull, elle continue des études en administration.
Au Canada, elle travaille comme agent immobilière, ensuite chez le concessionnaire automobile Ford.
Marie-Josée Ifoku revient s'installer en République démocratique du Congo en 2004 où elle travaille pour les sociétés Tractafric et ATC en tant que directrice commerciale, et Congo Motors au poste de directrice générale.
En 2015, Marie-Josée Ifoku fait son entrée en politique au poste de Commissaire spéciale adjointe de la Tshuapa avant d'y exercer les fonctions de vice-gouverneur et, par la suite, celles de gouverneure jusqu'aux élections de 2018, où elle se présente à la présidentielle.
Elle se consacre à la direction de son parti politique centriste, appelé « Alliance des élites pour un nouveau Congo » (AENC)
Vision
Après avoir fait un diagnostic sans complaisance de la marche du pays, de l'Etat indépendant du Congo (1884-1908) à la République démocratique (1997 à ce jour), en passant par le Congo belge (1908-1960) la République démocratique du Congo (1964-1965) le Zaïre (1971-1997), Marie-Josée Ifoku constate que le pays est en péril.
Il est impérieux, selon elle, de passer à un autre système de valeurs et de gouvernance, afin d'atteindre la renaissance de la RDC. Ce qui exige de savoir s'arrêter pour réfléchir, créer une cohésion nationale, « fondre nos egos dans l'intérêt supérieur de la nation, agir ensemble, conjuguer nos efforts et se préparer à poser les jalons d'un nouveau Congo, car notre salut ne viendra que de nous-mêmes ».
Sa vision est donc celle de la rupture avec le système de prédation par la renaissance d'une République qui fait référence à un mouvement politique ou à une idéologie qui vise à transformer profondément le système politique existant, perçu comme corrompu ou prédateur, et à instaurer une nouvelle ère de gouvernance basée sur des principes républicains.
La candidate prône des réformes institutionnelles, des changements dans le système électoral et l'établissement de mécanismes de contrôle et de surveillance pour garantir l'intégrité du gouvernement et prévenir les abus. Elle peut également promouvoir l'autonomie des pouvoirs judiciaire, législatif et exécutif, pour éviter les concentrations excessives de pouvoir.
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