Afrique de l'Est: « Mpijapy train »

Le candidat numéro 3 était le seul présent au siège de la Commission Electorale Nationale Indépendante à l'occasion de la proclamation des résultats provisoires du premier tour.

« Mpijapy train »

Etaient en revanche absents, les « Douze hommes en colère ».

Et ce, pour parodier le titre d'un film policier à travers lequel les 12 jurés devaient décider du sort d'un accusé.

Tous le croient coupables sauf un, qui a des doutes sur l'enquête.

Transposé au scrutin du 16 novembre 2023, le Collectif des candidats redevenu 11 ne croit pas en la régularité de l'élection.

A l'exception du numéro 11 qui avait peut-être des doutes sur ses chances de gagner l'élection dont la proclamation des résultats provisoires a vu la présence des « sakaizan'ny mpandresy ».

Ils étaient nombreux à attendre à la gare d'Alarobia dans le fol espoir de pouvoir monter de nouveau dans le TGV.

Des « mpijapy train » qui ont mal supporté la longue traversée du désert de 5 ans.

Au point de changer de couleur de cravate et/ou de retourner leur veste.

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A l'image de la pastèque qui est rouge à l'intérieur et verte à l'extérieur.

Ce n'est pas la saison de l'orange en dépit de la forte demande.

De toute façon, il n'y aurait jamais assez de « seza » dans le wagon où il n'y a d'ailleurs pas de places debout.

Comme dans les taxis-brousse et taxis-be, « raràna ny miresaka amin'ny saofera ». Littéralement, « il est interdit de parler avec le conducteur », quoique cela n'ait pas empêché certains courtisans et thuriféraires de glisser quelques mots - souvent de félicitation - à celui qui s'est engagé à conduire le TGV malagasy sur la voie du développement pour les 5 années à venir.

On a affaire - au propre comme au figuré - à d'anciens ceci qui rêvent de redevenir de futurs cela, au prix de leur soutien affiché mais pas forcément désintéressé au candidat numéro 3.

Sauf que ce dernier a « appris à connaître la nature de bon nombre de gens durant toutes ces années ».

Le TGV millésime 2023 n'est plus le cru 2007 ni la cuvée 2018.

Contrairement à bon nombre de politiciens qui auront de la peine à lui faire boire la potion de l'oubli.

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