Il avait d'autres préoccupations en tête. Lors de l'événement organisé par le ministère de l'Egalité des genres hier, samedi 25 novembre à l'auditorium Octave Wiehe à Réduit pour marquer la Journée internationale pour l'élimination de la violence faite aux femmes, presque la moitié du discours du Premier ministre était centré sur Navin Ramgoolam, sans qu'il ne mentionne le nom de ce dernier.
Pravind Jugnauth a débuté son allocution en évoquant, dans les grandes lignes, les actions entreprises par le comité - composé de 14 ministères - mis en place pour endiguer le fléau qu'est la violence domestique. Il a aussi exprimé son soutien aux victimes et leur a conseillé de ne pas flancher en empruntant le chemin de la justice. Les lois sur la violence domestique seront revues, a-t-il assuré.
Par la suite, une bonne partie de son discours a été consacrée à un événement qui a eu lieu 26 ans auparavant, soit la fameuse Macarena Party de 1997. D'ajouter également, cette fois en faisant référence à un autre incident impliquant Ramgoolam survenu en 2010. «Akoz enn mikro pa ti pe marsé, kouma linn adres enn madam...» a-t-il balancé. D'autres piques du même genre ont suivi tout au long.