La campagne électorale reste timide dans la ville de Bunia et dans d'autres agglomérations plus à l'intérieur de l'Ituri, a constaté ce lundi 27 novembre, un reporter de Radio Okapi.
Certains acteurs politiques disent attendre des fonds nécessaires de leurs partis politiques au niveau national.
D'autres attribuent cela à la situation sécuritaire précaire dans plusieurs entités de la province; ce qui a réduit leur mobilité et même les moyens pour battre campagne.
Après neuf jours de campagne électorale, il n'y a pas d'engouement d'activités politiques dans les rues de Bunia.
Les différents candidats ont placé leurs affiches sur les murs de maisons et les places publiques. D'autres distribuent de petits flyers dans les quartiers. D'autres encore ont créé des groupes WhatsApp, dont ils se servent pour communiquer leur vision.
D'autres aussi ont décoré leurs véhicules à leurs effigies et circulent dans les rues de Bunia.
Cette morosité dans les rues et les espaces publiques durant la campagne électorale contraste fortement à l'ambiance plus chaude qui avait prévalu à la même période lors des élections de 2018.
Selon certains acteurs politiques, les leaders de leurs regroupements politiques ont promis de disponibiliser à cet effet les moyens financiers, mais ils ne l'ont pas encore fait.
Pour d'autres, la présence des groupes armés dans plusieurs localités, notamment dans les territoires de Djugu et Irumu, limitent leur mouvement.
Ils demandent au Gouvernement de renforcer l'effectif des militaires en vue de sécuriser les candidats et ainsi maximiser leur chance de réussite.