Congo-Brazzaville: Infrastructures sanitaires - Une antenne du Laboratoire national de santé publique sera construite à Pointe-Noire

La pose de la première pierre de construction à Pointe-Noire de l'antenne du Laboratoire national de santé publique a été effectuée, le 25 novembre, par le ministre de Santé et de la Population, Gilbert Mokoki. Il était accompagné de Louise Pierette Mvano, représentante de la Banque mondiale au Congo.

L'antenne du Laoratoire national de santé publique à Pointe-Noire sera située derrière l'Hôpital régional des armées, dans le premier arrondissement, Emery-Patrice- Lumumba. Les travaux, d'une durée de douze mois, ont un coût global estimé à environ trois milliards FCFA. Il est prévu la construction d'un bâtiment de laboratoire, d'un bâtiment administratif et des ouvrages d'appui incluant la guérite, la station d'épuration avec salle des machines, l'incinérateur, le local du groupe électrogène, le bâtiment potabilisation de l'eau, le bâtiment des fluides, le forage, le hangar d'entreposage des bacs à déchets, la passerelle, le mur de clôture.

S'exprimant à cette occasion, le Pr Roch Fabien Niama, directeur général du Laboratoire national de santé publique, a signifié que la construction de cette infrastructure à Pointe-Noire marque le début de la concrétisation d'un projet longtemps mûrement réfléchi. «La cérémonie de ce jour marque le début d'une phase nouvelle du développement et de la diversification des actions de santé publique tant souhaitée par mes prédécesseurs et l'ensemble du personnel. Ainsi, au-delà de cette ambition, le projet de construction d'une antenne du Laboratoire national à Pointe-Noire remonte à plus d'une décennie, au regard du rôle joué par cette ville dans la survenance de certaines pandémies. Ce projet représente l'un des investissements de laboratoire les plus importants du Congo », a-t-il déclaré.

Rappelant l'importance d'un laboratoire pour la santé publique et rôle déjà joué par sa structure dans la lutte contre certaines pandémies dans le pays, la représentante de la Banque mondiale au Congo a signifié que cette institution a financé la construction de ce deuxième laboratoire, le plus performent du pays en vue de palier les principales difficultés rencontrées par lea population sur la qualité des examens de laboratoire. « La Banque mondiale, portant la conviction que la nouvelle vision de notre institution est de bâtir un monde fort, sur une planète vivable? passe par l'impérieux devoir de garantir la bonne santé et le bien-être de tous », a-t-elle signifié.

Notons que les travaux seront exécutés par la société MBTP et font partie de la première composante du Projet régional de renforcement des systèmes de surveillance des maladies en Afrique centrale, quatrième phase (Redisse IV), intitulée «Surveillance et renforcement des capacités de laboratoire pour détecter rapidement les épidémies ». Dans le cadre de cette composante, le Redisse IV Congo renforce les structures dans la détection d'événements à tous les niveaux des systèmes de santé humaine et animale à travers la fourniture des travaux, de biens, de services de conseil, la formation et le financement de coût de fonctionnement.

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