Madagascar: Diana - Le tourisme en grand essor

En deux jours, deux paquebots ont jeté l'ancre au port d'Antsiranana. Le 22 novembre, Vasco Da Gama est venu avec plus 481 personnes originaires de 35 nationalités à bord, tandis que le lendemain, c'est au tour d'AIDAblu, avec ses 2 103 passagers, d'amarrer au quai. Les passagers étaient tous des touristes.

C'est ce que les citoyens souhaitent le plus... La ville du Varatraza peut s'en réjouir. De leur côté, les affiliés au secteur touristique se sont mobilisés. Par ailleurs, les chauffeurs de tuk-tuk, les vendeurs d'art artisanal, les restaurants n'étaient pas en reste. Bref, durant ces deux jours, Diego-Suarez a été animé, les devises y ont circulé. Une grande opportunité également pour les étudiants en langue étrangère de passer à la pratique.

Devant le port, des stands ont été installés par les opérateurs où se trouvaient des jeunes guides comme Myriam. « J'ai 19 ans, ça fait presque deux ans que j'étudie la langue allemande. Nous avons été informés du passage du bateau AIDAblu. Notre encadreur nous a dit qu'il y aurait plus de 1 931 allemands à bord. Alors, mes camarades et moi allons leur montrer les beaux paysages et visiter les lieux historiques. Je suis à la fois ravie et stressée, c'est ma première fois. Ce sera une expérience. Certes, entre nous, nous parlons en allemand, mais c'est un peu différent d'écouter les vrais Germains », a-t-elle expliqué.

La Direction Régionale du Tourisme de la DIANA est confiante. « C'est un honneur pour Antsiranana. Le secteur se relance. C'est positif ! », a fait savoir le directeur Elysé Mahatondra. L'implantation des agences informelles dévalorise l'estime du secteur. Alors, le premier responsable du département a soulevé le problème. Effectivement, les activités doivent être exercées par des agences qui ont obtenu une licence délivrée par le ministère du Tourisme. « Il faut que leurs papiers soient en règle pour assurer la sécurité des clients », a-t-il ajouté. En somme, l'économie d'Antsiranana bat son plein depuis ces deux dernières années. Les habitants espèrent une stabilisation, et surtout un développement durable.

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