Suite à la tenue de l'élection présidentielle du 16 novembre dernier, le candidat n°13, par le biais de son représentant, a sollicité la confrontation des procès-verbaux dans les 27 375 bureaux de vote que compte le pays.
La Commission électorale nationale indépendante a ainsi donné des explications sur la confrontation des procès-verbaux (PV) et a fait remarquer que la pratique est régie par la loi organique 2018-008 du 11 mai 2018 relative au régime général des élections et des référendums.
Elle stipule que « La confrontation des procès-verbaux peut être effectuée, selon le cas, au niveau de la Commission électorale nationale indépendante, de ses démembrements ou de la juridiction compétente ». Toujours d'après la Ceni, le représentant dudit candidat a apporté trois PV à la veille de la proclamation des résultats provisoires à la Ceni, à savoir le 25 novembre dernier.
Parties prenantes. A elle de mentionner également qu'il s'avère difficile de procéder à la confrontation des PV dans tous les bureaux de vote tout en soulignant au passage que les résultats sont visibles sur le site web de la Ceni.
Elle dispose de peu de temps étant donné que la publication des résultats officiels aura lieu au plus tard le 4 décembre prochain. Et d'enchaîner que « la Ceni n'a pas le droit d'apporter des rectificatifs sur les procès-verbaux ».
La Ceni tient ainsi à rappeler qu'elle s'est entretenue quatre fois avec les parties prenantes, outre la refonte de la liste électorale, sans parler des audits. D'ailleurs, elle indique également avoir consulté les représentants des candidats.