Le 18e sommet du G20 qui s'est déroulé les 9 et 10 septembre derniers à New Delhi, sous la présidence de l'Inde, a visiblement eu un effet catalyseur pour les pays du Sud.
Cette appellation désigne en rappel les pays caractérisés par un IDH et un PIB par habitant faibles, qui sont majoritairement situés dans la partie sud des continents émergés.
Ainsi, après les initiatives visant à renforcer la Voix du Sud mondial durant cette réunion des pays les plus puissants, notamment en faisant de l'Union africaine un membre permanent du groupe et en galvanisant les actions concrètes du G20 en faveur du Sud mondial au cours de sa présidence du G20, l'Inde poursuit ses efforts en ce sens à travers un deuxième sommet Voix du Sud qui a eu lieu virtuellement le 17 novembre dernier.
Ce deuxième sommet a été placé sous le thème « Sud global : ensemble pour la croissance de tous, la confiance de tous ». Il s'agit de créer un espace de dialogue visant à instaurer un ordre mondial plus inclusif et plus progressiste. 10 sessions de discussions dont 8 réunions au niveau ministériel sur des sujets liés à l'éducation, les finances, l'énergie, l'environnement, la santé, le commerce et la diplomatie ont été engagées durant le sommet. Madagascar a été représenté par la ministre de l'Economie et des Finances, Rindra Hasimbelo Rabarinirinarison, dans ces discussions,.
Par ailleurs, le chef d'Etat par intérim malgache, le général Richard Ravalomanana, a également eu l'opportunité de solliciter un appui pour Madagascar dans l'atteinte des ODD, le financement des projets de développement dans une optique « win-win », la recherche de partenariats durables dans le domaine industriel et un plaidoyer au niveau du G20 pour accroître le financement de la protection de la biodiversité et le renforcement de la lutte contre le changement climatique.
Les dirigeants des pays du Sud sont parvenus à un consensus sur la nécessité d'entreprendre des actions collectives à l'échelle mondiale afin de concrétiser la vision pour un avenir inclusif, pacifique et prospère pour tous. Cela englobe des objectifs tels que l'intégration des pays du Sud dans les chaînes de valeur mondiales, la réforme du système multilatéral en faveur d'un avenir inclusif, la mise en oeuvre d'une transition énergétique équitable, et la réalisation du financement de développement, entre autres.