La 7ième session de formation régionale aux droits humains a été clôturée à Saly-Portudal, après deux semaines de capacitation d'organisations nationales de 11 pays africains francophones. 39 participants venus du Bénin, du Burkina-Faso, du Cameroun, de la Guinée, du Mali, de Madagascar, du Togo, du Sénégal et de la Côte d'Ivoire... ont pris part cette formation.
Frédéric Philippe Diouf, le coordonnateur général de la 7ième session régionale de formation aux droits humains, est revenu sur la participation de ces dernier (39 participants), le contenu de la formation, des activités de promotion aux droits humains et la promotion des droits humains avec une perspective de genre. A l'en croire, la compréhension du concept genre pose encore problème. Parler de genre, pour lui, s'inscrit dans une analyse permettant de dire les enjeux de droits humains se posant en termes de violation, de voir quelles sont les stratégies à mettre en oeuvre pour combattre ces violations pour que la protection des droits humains soit réelle pour tous et pour toutes.
Le coordonnateur a fait l'historique de cette rencontre qui se tient pour la troisième fois au Sénégal. Le programme international de formation aux droits humains se passe annuellement à Montréal, au Canada. Et c'est de là qu'il a été convenu d'appliquer la méthodologie «Equité». Selon lui, des anciens à Montréal ont jugé nécessaire de faire la formation en Afrique. Il a révélé la tenue de la première session au Burkina. Il a résumé la capacitation consistant à outiller les différentes organisations nationales, en plus de l'élaboration de stratégies pour passer à l'action. Il a jugé alarmante la situation des droits humains dans l'espace ouest africain. Son constat fait référence aux coups d'Etat dans certains pays et au recul démocratique dans d'autres pourtant jugés comme Etats démocratiques de par le passé.