Afrique de l'Ouest: La CJRS et RSF préparent les jeunes reporters à la couverture de la présidentielle sénégalaise

Dakar — La Convention des jeunes reporters du Sénégal (CJRS) et Reporters sans frontières (RSF) ont entamé une formation de trois jours destinée à 25 journalistes, pour les aider à assurer une bonne couverture médiatique de l'élection présidentielle du 25 février prochain, a constaté l'APS, mardi, à Dakar.

"Le but de cet atelier est de renforcer les compétences de nos confrères en matière de couverture médiatique en période électorale", a expliqué le président de la CJRS, Migui Marame Ndiaye.

"Il est important d'outiller nos confrères, pour les aider à assurer une bonne couverture durant cette période électorale", a ajouté Ndiaye lors de l'ouverture de l'atelier.

Le directeur du bureau de RSF à Dakar pour l'Afrique subsaharienne, Sadibou Marong, précise que le but de la formation est d'aider les journalistes à bien faire leur travail, surtout ceux d'entre eux qui n'ont jamais pris part à la couverture d'une élection.

"La campagne électorale est une période très propice à la désinformation, à la manipulation et à la propagande", a-t-il souligné, laissant entendre que les travaux de l'atelier vont leur permettre d'éviter ces trois ennemis de l'information.

Il sera également question de sécurité lors de la formation, selon le président de la CJRS.

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"Il est rare d'assister à un événement politique sans qu'un professionnel des médias ne soit victime d'actes de violence de la part des acteurs politiques ou bien des forces de l'ordre", a-t-il dit.

Le président de la CJRS invite par ailleurs les dirigeants des entreprises de presse à mettre les journalistes dans de bonnes conditions de travail pendant la campagne électorale et lors du scrutin présidentiel.

S'ils ne le font pas, "nous risquons de ne pas faire convenablement notre travail. Le mieux, pour les journalistes, c'est d'être indépendants durant tout le processus électoral", a-t-il prévenu.

"Nous devons prendre le temps nécessaire pour vérifier nos informations avant de les publier. Ce qui va nous différencier de ceux qui utilisent les réseaux sociaux [pour prétendre être journalistes], c'est la vérification des faits", a conseillé Migui Marame Ndiaye aux membres de la CJRS.

Il invite les journalistes ne l'ayant pas encore fait à prendre les mesures nécessaires pour se faire délivrer une carte nationale de presse.

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