Sénégal: Bakel - Des élèves évalués sur l'éducation aux droits humains

Bakel — Le section sénégalaise d'Amnesty international, dans le cadre de son programme éducation aux droits humains, a procédé mercredi, à Bakel, à une évaluation du niveau des élèves des Collèges d'enseignement moyen (CEM) de Gabou et Tuabou, deux localités de ce département de la région de Tambacounda (Est).

« Il s'agit d'une compétition scolaire à travers le +Génie en herbe+ opposant le CEM de Tuabou à celui de Gabou (Département de Bakel) pour voir le niveau de compréhension des élèves par rapport aux activités et clarifier certaines choses », a expliqué Aminata Dièye, coordonnatrice nationale du programme éducation aux droits humains d'Amnesty International -Sénégal.

Cette activité entre dans le cadre de la mise en oeuvre du projet intitulé : »Renforcer les mécanismes de protection des mariages précoces et les mutilations génitales féminines dans trois pays (Sénégal, Sierra Leone, Burkina Faso) », selon un document de presse.

Mme Dièye s'exprimait au cours de l'activité organisée en collaboration avec Amnesty International -United Kingdom (AIUK). La rencontre a vu la présence de l'inspecteur d'éducation et de la formation (IEF) de Bakel, du principal du Cem de Tuabou, des encadreurs des deux collèges, des services techniques du développement communautaire et de l'action sociale.

« En 2021, on a lancé un projet au CEM Tuabou et au CEM Gabou sur la prévention des mutilations génitales féminines et les mariages forcés et précoces pour renforcer les mécanismes qui existent déjà à travers les clubs des élèves et au niveau communautaire à travers des comités de veille et d'alerte », a ajouté Mme Dièye, notant un niveau élevé de ce phénomène dans le département de Bakel.

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La compétition amène les élèves à « partager leurs compétences sur les droits humains mais aussi à s'exprimer à travers l'art, les compétences acquises sur les mariages forcés et précoces et mutilations génitales féminines », a-t-elle expliqué.

« Durant trois ans, on a mis en place des clubs d'éducation aux droits humains dans les écoles, on a fait des dialogues intergénérationnels au sein des communautés, on a implanté des comités d'alerte et de veille », a renseigné Salimata Diagana, la coordonnatrice locale du programme éducation aux droits humains d'Amnesty international.

Mme Diagana a aussi évoqué la formation des professeurs aux droits humains en même temps que les élèves, ainsi que des sensibilisations et causeries sur les mariages précoces et forcés et les mutilations génitales féminines (MGF).

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