Sept associations de la province de Fianarantsoa ont déclaré hier leur soutien à l'initiative de la présidente de l'Assemblée nationale, Christine Razanamahasoa, et de la FFKM de mener une médiation politique afin de débloquer la situation politique dans laquelle le pays se trouve.
Le scrutin du 16 novembre est considéré par cette « association des forces vives », comme une des causes de la crise actuelle.
Elle demande ainsi à la PAN et à la FFKM de poursuivre la médiation.
En tout cas, la médiation PAN/FFKM n'a rien donné jusqu'à présent.
Décrédibilisée par le régime en place, son efficacité est remise en cause par le Collectif des candidats.
« Tous les problèmes n'ont pas encore été résolus et nos revendications sont restées sans réponse jusqu'à aujourd'hui malgré les appels du Groupement des Eglises Chrétiennes de Madagascar (FFKM) et de la plateforme de médiation dirigée conjointement par le FFKM et la Présidente de l'Assemblée Nationale, afin de trouver des solutions pacifiques », peut-on lire dans le dernier communiqué du Collectif des candidats dans la foulée du scrutin du 16 novembre.
En tout cas, l'association des forces vives de la province de Fianarantsoa ne reconnaît pas le processus électoral en générale et les résultats électoraux en particulier.
Elle appelle ainsi tous les citoyens malgaches à prendre conscience de la réalité qui prévaut vraiment dans le pays.
Elle indique que les enfants de Fianarantsoa ne se laissent plus utiliser pour prendre le pouvoir par la voie non-démocratique.