L'Association pour la promotion de la femme sénégalaise (Aprofes), en partenariat avec l'association Actions pour le développement du Sénégal et huit autres réseaux de femmes de Kaolack et des autres collectivités du pays, ont sillonné hier, mercredi 29 novembre, diverses artères de la commune de Kaolack. C'était pour sensibiliser sur les droits des femmes.
Inclue dans le programme des seize jours d'activisme que les femmes sont entrain de dérouler simultanément dans les régions de Dakar, Kaolack, Ziguinchor, Sédhiou, Kolda, Matam, Louga et St Louis, cette activité s'oriente surtout cette année sur la question des certificats médicaux qui constituent aujourd'hui un véritable casse-tête pour les victimes de violence. Ces papiers justificatifs qui, selon les femmes, ne sont pas souvent à la portée des victimes à cause de leur cherté avec une grille tarifaire qui varie entre 10.000 et 20.000 FCFA alors que sur le terrain ; les demandeurs arrivent souvent sans moyen financier.
Une raison pour ces femmes de réitérer leur appel en direction des autorités pour une gratuité sans attente des procès-verbaux au niveau des hôpitaux et structures de santé.
Même si pour ces femmes, la criminalisation du viol est un grand pas franchi dans la protection et la restitution des droits de leurs soeurs, beaucoup d'impairs restent à parfaire pour le bien-être social des femmes et leurs contributions dans le processus du développement.
Suite au sommet de Rio de 92 qui établissait le lien entre le développement durable et le respect des droits de la fille et la femme, ces dames s'aperçoivent que le chemin est encore plus fourni d'embûches et les conséquences de ces phénomènes semblent bien connues des décideurs. Une situation insoutenable pour les femmes qui aspirent à une volonté politique plus efficiente et manifeste en vue de la mise en oeuvre d'actions concrètes et efficaces en faveur des libertés et protections des femmes à travers leurs différentes sensibilités.