Afrique Australe: Maurice attend le fonds «Loss and Damage»

1 Décembre 2023

À l'approche du huitième anniversaire de l'Accord de Paris et à mi-chemin de l'Agenda 2030, la 28e session de la Conférence des parties de la convention-cadre des Nations unies sur le changement climatique (COP28) s'est ouverte à Dubaï, hier. Cette conférence annuelle durera jusqu'au 12 décembre. Elle revêt une importance particulière en tant qu'opportunité clé pour l'accélération des actions climatiques.

Lors d'une conférence de presse dans le cadre de la COP28 hier, le ministre de l'Environnement, Kavy Ramano, a dévoilé les attentes de Maurice. «Nos attentes pour cette COP sont que les pays industrialisés puissent consentir à mobiliser les financements qui ont été promis antérieurement et qui sont nécessaires pour soutenir les pays en développement pour renforcer leur résilience. Les pays industrialisés doivent revoir à la hausse leurs engagements de réduction des émissions de gaz à effet de serre. Les objectifs d'atténuation doivent être atteints le plus tôt possible. Il est aussi nécessaire que les pays en développement soient soutenus en termes de développement des capacités et de transfert des technologies.»

La question de Loss and Damage est considérée comme l'un des enjeux principaux de cette COP. D'ailleurs, les pays en développement se sont unis pour exprimer leurs demandes sur cette question. Au niveau de Maurice, l'on espère voir le plus vite possible la mise en opération d'un fond spécial dédié au soutien des pays impactés par des situations de Loss and Damage à la suite d'événements météorologiques extrêmes. Les premiers points de sa mise en oeuvre pour les pays qui ont subi des pertes et préjudices conséquents ont été discutés aux pre-meetings. Cependant, la décision finale sur cette question, qui est délicate et fait l'objet de contestations de certains pays développés, sera prise par les membres de la Convention lors des grandes réunions de la COP28.

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