Au Bénin, un sujet fait polémique, depuis jeudi 30 novembre, dans l'opinion : l'homosexualité. Tout est parti d'une question orale d'un député de l'opposition adressée au gouvernement sur l'introduction de sujets sur l'homosexualité dans les programmes scolaires. Le ministre dépêché pour répondre a démenti. Un débat très suivi et très commenté par les Béninois s'en est suivi. Si aucune loi du pays n'interdit l'homosexualité, la culture béninoise ne l'accepte pas.
Il s'agissait d'une question d'actualité relative à l'instauration de l'homosexualité dans les programmes à l'école. Le sujet a enflammé la toile avec des commentaires de désapprobation, pour la plupart.
Jeudi 30 novembre, devant les députés, le ministre des Enseignements Secondaires, Chabi Kouaro s'est empressé de désamorcer et de clarifier
« C'est de la désinformation et de l'intoxication. Dans les programmes d'études, au Bénin, il n'est pas question d'enseigner l'homosexualité dans nos écoles. Par contre, ce que le gouvernement a introduit, c'est l'éducation à la santé sexuelle. »
Aucune législation n'interdit l'homosexualité au Bénin, pour l'instant.
Mais attention, « ceux qui s'adonnent à cela, ils ont fait leur choix. Ils n'ont qu'à vivre leur choix mais l'imposer de manière subtile ou de manière directe aux autres, cela doit être combattu », prévient le ministre.
L'auteur de la question propose même de censurer les programmes de télévision qui font la promotion de l'homosexualité : « Que les programmes de télévision qui sont contre les pratiques et la culture de notre pays soient interdits sur nos chaines », proclame Nourenou Atchade, député du parti Les Démocrates.
Proposition pertinente : « Nous allons y travailler », promet le ministre.
Le débat se poursuit. Il est loin d'être clos.