La République démocratique du Congo (RDC) se prépare à entrer dans sa troisième semaine de campagne électorale pour les élections générales du 20 décembre prochain : présidentielle, législatives, provinciales et communales partielles.
Plusieurs missions d'observation électorale nationales sont en cours de déploiement dans le pays. En revanche, si des observateurs de l'Union africaine et de plusieurs instances régionales du continent sont annoncés pour la période du vote - après le retrait, ces derniers jours, de la mission de l'Union européenne pour ces élections générales - il ne reste plus qu'une seule mission internationale actuellement déployée en RDC. Il s'agit de celle du centre Carter.
Cela fait depuis le mois de septembre que les observateurs du centre Carter sont déployés dans le pays. Ils sont vingt-quatre sur le terrain, présents dans quatorze des vingt-six provinces de la République démocratique du Congo.
Une mission qui a misé uniquement sur de l'observation de long terme. « Plus particulièrement ici, nous avons par exemple quelqu'un qui fait un suivi de tout ce qui se passe, lié au processus électoral, depuis quasiment deux ans, nous explique Nicolas Teindas, directeur de la mission électorale du centre Carter au micro de Paulina Zidi, de la rédaction Afrique. Ceci nous permet, quand on arrive en tant que mission d'observation électorale, de déjà savoir plus précisément les étapes qui ont pu précéder. Si on considère aussi le déploiement pour la période post-électorale, nos observateurs restent environ jusqu'à la mi-janvier pour pouvoir observer notamment toute la période qui suit l'annonce des résultats, le suivi des contentieux, s'il y en a, etc... parce que c'est une phase qui est évidemment importante pour nous, observateurs ».
En plus des observateurs, sept experts électoraux, spécialisés dans différents domaines allant du genre à la sécurité, en passant par le dispositif électronique de vote - la fameuse machine à voter --, accompagnent cette mission du centre Carter.