L'exécution des budgets des Services de l'État gérés de manière autonome (SEGMA), au titre de l'année 2022, présente un solde positif de l'ordre de 3,15 milliards de dirhams (MMDH), indique le ministère de l'Economie et des Finances.
Ce solde est enregistré principalement par les SEGMA oeuvrant dans le domaine de la santé à hauteur de 35,7%, et dans une moindre mesure par les SEGMA couvrant le domaine des pouvoirs publics et des services généraux et celui de l'équipement, du transport et des autres infrastructures économiques à hauteur de 23,48% et 21,74% respectivement, fait savoir le ministère dans un rapport sur les SEGMA, accompagnant le projet de loi de Finances (PLF-2024).
En termes de recettes des SEGMA, leur montant global a atteint plus de 5,71 MMDH dépassant ainsi le montant des prévisions situé aux alentours de 5,34 MMDH, soit un taux de réalisation de 106,98%, indique le rapport.
En effet, rapporte la MAP, les recettes propres ont enregistré un montant de 1,63 MMDH contre des prévisions de l'ordre de 1,43 MMDH, soit un taux global de recouvrement de 113,57% et les dotations d'équilibre versées par le budget de l'Etat à certains SEGMA s'élèvent à 895,84 millions de dirhams (MDH) en 2022 contre 828,73 MDH en 2021, soit une augmentation de l'ordre de 8,10%.
Pour sa part, le total des excédents d'exploitation et d'investissement à fin 2021 reporté en additionnel aux crédits de l'année 2022 se chiffre à 3,19 MMDH, contre 3,03 MMDH enregistré à fin 2020, soit une augmentation de l'ordre de 5,22%.
S'agissant des émissions des dépenses des SEGMA au titre de l'année 2022, elles se sont élevées à 2,56 MMDH en 2022, par rapport à des crédits ouverts de l'ordre de 5,15 MMDH, soit un taux d'émission global de 49,83%.
Par nature de dépenses, les dépenses d'exploitation émises sont de l'ordre de 2,10 MMDH, représentant un taux d'exécution de 55,89%. Les dépenses d'investissement émises, quant à elles, se sont élevées à environ 462,90 MDH, avec un taux d'émission de 33,39%.
A noter que les dépenses ont été exécutées à concurrence de 67,23% par les services opérant dans le domaine des activités récréatives, et à hauteur de 60,29% et de 47,78% respectivement par ceux oeuvrant dans le domaine de la santé et le domaine de l'équipement, du transport et des autres infrastructures économiques.