Congo-Brazzaville: Mission essentielle

Que faire pour stopper par avance la tendance à la surenchère qui gagne le marché des produits alimentaires quand approchent les fêtes de fin d'année ? La réponse est peut-être la suivante : exercer une surveillance accrue des circuits d'approvisionnement et assurer une régulation quotidienne des chaînes de distribution. Pour cela, les agents des services de contrôle des prix devront rester vigilants.

A Brazzaville, très souvent, on les voit vêtus d'uniformes verts tourner dans les quartiers à la rencontre des commerçants. Ils ne sont pas toujours sûrs de récolter le succès escompté étant donné qu'en raison du principe de la loi de l'offre et de la demande, il s'observe naturellement une fluctuation dans l'échelle des prix de certaines denrées. Le mal serait qu'une telle tendance s'installe dans la durée au détriment du panier de la ménagère.

En la matière, le plan de résilience mis en place par le gouvernement en 2022-2023 pour contrer la flambée des prix dans les commerces a produit ses effets et mérite d'être reconduit pour les exercices à venir. La « vie chère » étant un phénomène qui ne se limite pas qu'au coût flottant des mets à cuisiner, il est indispensable que les services habilités regardent aussi du côté du transport en commun.

Dans l'une de ses délibérations en Conseil des ministres, le gouvernement reconnaissait la nécessité de renflouer le parc automobile de la Société de transport public urbain, afin de la rendre plus opérationnelle à Brazzaville et Pointe-Noire, les deux principales villes du pays qui en ont grandement besoin. Il n'y est pas parvenu cette année, sans doute s'y consacrera-t-il avec suite l'année prochaine.

Inventorier ces questions touchant au quotidien des Congolais est une façon de rappeler à l'exécutif sa mission d'agir sans cesse pour améliorer les conditions de vie du plus grand nombre. Une mission essentielle et entière qui ne doit pas être prise à la légère.

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